MAXIMILIEN
DAUBER

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Une conférence de plus sur Venise serait-on tenté de dire ! Oui, une de plus mais pas n’importe laquelle car Maximilien Dauber nous a proposé une approche toute nouvelle de la ville mythique de la lagune.

Aidé dans sa quête d’images par Emmanuel et Sébastien Braquet et Guy Millier il a choisi des angles peu connus tels celui des artisans qui fabriquent les gondoles, des mosaïques et des étoffes de soie comme au XVIe siècle.

Il a aussi suivi le comte Targuera qui, à 85 ans, s’habille encore comme au siècle des lumières pour faire son tour de ville et remettre sur pied, dans les années 70, un carnaval supprimé par Bonaparte 150 ans plus tôt.

Bien sûr, Dauber nous montre la place SainMarc et ses pigeons, les gondoles et les grandes fêtes : voga longa, regata storica, rédempteur qui rythment la vie des Vénitiens.

 

 

 

 

 

 

 

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VENISE

En co-réalisation avec Emmanuel Braquet

 

90 minutes

 

Venise, qui fut un Etat avant d’être aujourd’hui une ville, est à part.

Protégée dans son dos par des marais où s’enlisaient ses ennemis, Venise s’ouvre sur la mer où elle règnera pendant plusieurs siècles.

La voilà en paix chez elle et se livrant à cette guerre douce qui s’appelle le commerce.

Sa puissance politique connaîtra la décadence.

Les trésors artistiques qu’elle nous lègue, eux, restent éternels.

 

Guy Thomas

Mais il le fait dans un souci esthétique du beau cadrage, de l’image insolite. Pendant près de deux heures on fait connaissance avec une Venise magnifique.

On franchit les centaines de ponts, on parcourt  les canaux et l’on s’embarque pour les îles de Torcella et Burano à la recherche des ateliers de verriers et de dentellières.

Un beau voyage un peu hors du temps et qui laissé les spectateurs de Mâcon sous le charme.

 

Journal de Saône et Loire