MAXIMILIEN
DAUBER

Cinéaste, spécialisé dans le documentaire saharien, Maximilien Dauber  accumule des films, des photographies, des enregistrements et des observations ethnographiques sur les nomades du Sahara. Il signe la réalisation en Algérie, au Niger et au Mali, de films documentaires sous le titre générique de « Mémoires sahariennes ». Il participe aux tournages de « Bornéo » de Douchan Gersi et des « Antilles » de Jean Raspail, avant de réaliser un long métrage au Niger (1978-1979) sur les Peuls Bororos, diffusé par voie de conférences et d’émissions télévisées internationales.

 

De 1980 à 1989, il se consacre à l’étude des nomades du Turkestan chinois et réalise un long métrage sur les « Routes de la Soie ».  De 1990 à 1993, Maximilien Dauber est en Egypte, au Soudan, en Afrique orientale et centrale où il fixe sur pellicule la vie des explorateurs d’Afrique orientale dans un film intitulé « La légende du Nil ».

 

En 1996, il tourne en Nubie soudanaise un court métrage sur le professeur Théodore Monod. En 1997, il organise et filme une recherche botanique, celle d’une fleur appelée la « Monodiella flexuosa » dans le massif du Tibesti en Libye et au Tchad, toujours avec Théodore Monod. Un an plus tard, il monte une nouvelle expédition dans l’Ennedi, au Tchad, à la recherche de la mythique fleur de Théodore. La troisième expédition dans le Tassili n’Ajjer, en Algérie, prévue en 1999 pour compléter cette « trilogie du Graal botanique » est reportée pour cause d’hospitalisation du Professeur.

 

En 1999, Maximilien Dauber s’attache à la réalisation d’un long métrage aérien, terrestre et sous-marin en Egypte ainsi qu’à celle d’un film artistique sur la capitale de l’Europe, « Bruxelles, ... ma belle ».

En 2000, Théodore Monod nous quittera définitivement et sa disparition signera la fin de cette quête botanique saharienne qui lui tenait tant à coeur.

Plus tard, avec Emmanuel Braquet et Guy Millier, il filme les îles vénitiennes et ses derniers artisans.

En 2005, il achève le tournage d’un nouveau film sur le pays des Pharaons au titre évocateur de   « Egypte, la magie des couleurs » .

Deux ans plus tard, c’est en Italie qu’il tourne. Au coeur de la Toscane qui comble sa curiosité culturelle, esthétique et gustative.

De nos jours, et parallèlement à ses tournages au Pays du Soleil levant d’où il ramène, en 2012, le documentaire « Un thé au Japon », il réalise pour l’Office du Tourisme wallon une imposante série de clips promotionnels sur les richesses de la Wallonie ainsi qu’un documentaire télévisuel diffusé par la RTBF intitulé la « Wallonie, le terroir au fil de l’eau ».

En 2014, avec Philippe Soreil, il réalise un film sur « Roma » avant de poursuivre le tournage du long métrage sur les canaux, fleuves et rivières de l’ouest de la France.

Les années suivantes seront consacrées à la réalisation d’un « Japon des extrêmes », ainsi qu’une série documentaire en tournage sur les plus beaux jardins d’Europe.

 

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Martine Noblet est architecte urbaniste de formation. Artiste peintre et graphiste à ses heures, elle réalise des maquettes d’ouvrages ethnographiques pour les voyages élaborés avec Maximilien Dauber, dont les « Routes de Chine » et « Gurna, vie d’un village égyptien », édités chez Alain Barthélemy, en Avignon.

En 1992, elle aborde la conception, la direction et l’animation d’une collection de livres pour enfants. Il s’ensuivra une série de dix albums qui rencontrera un beau succès éditorial et médiatique tant en Europe qu’aux Etats-Unis : « Les Carnets de Route de Tintin » édités chez Casterman et traduits en dix langues.

 

A Venise, elle renoue avec la photographie et l’aquarelle et illustre un ouvrage tout en poésie intitulé « Une histoire d’eau » qu’elle signe en collaboration avec Emmanuel Braquet et qui paraît chez Alain Barthélemy en 2001.

 

On retrouve ses travaux photographiques et ses dessins dans un nouveau livre intitulé « L’Egypte en question » que nous devons à Sydney H.Aufrère et à Maximilien Dauber, et paru en 2005.

En 2009, elle achève un carnet de voyage en Toscane. Peu de temps auparavant, elle affrontait, artistiquement parlant, les vertiges d’une rencontre, celle d’aigles royaux que Jean-Michel Bertrand mettait en images au coeur des Alpes.

 

Un an plus tard, elle travaille à la réalisation d’un beau livre sur la dernière grande aventure de Théodore Monod, en Libye et au Tchad, et dans la foulée, signe avec Philippe Soreil un superbe album sur la Wallonie.

 

En 2014, elle participe en temps que photographe au tournage de « 7 jours à Rome » avant de se retrouver sur les plus beaux canaux de l’Ouest de la France et d’y réaliser un ouvrage édité chez Pages du Monde.

 

Actuellement, elle se consacre au « Japon des extrêmes » qui mérite bien cette qualification et qu’elle compte exploiter en conjuguant comme à son habitude aquarelles et photographies.