MAXIMILIEN
DAUBER

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Quand je perçois le charisme de ceux qui nous communiquent leurs coups de coeur, je sais que tout se vit dans le moment présent , dans l’intensité de l’instant. A-t-il pensé autrement, Maximilien Dauber, quand il a accepté de relever un invraisemblable défi ?

Spécialiste de l’Afrique, cet homme dynamique, bruxellois de vie, a donné des images d’Egypte inoubliables. Alors ... parler de Bruxelles ! Ville adorée. Ville haïe. Ville martyrisée, trop souvent sacrifiée aux désirs incohérents des promoteurs. Et pourtant : Maximilien Dauber a accepté d’aller à sa rencontre.

Il l’a redécouverte. Il en brosse un tableau coloré, intelligent, étonnant. La personnalité multiple de la ville se dessine, s’offre, se dérobe.

Tous, nous avons été éblouis. Notre ville est donc...si belle ?

 

Pierre Arty

Administrateur-Délégué d’Exploration du Monde et de l’Adac au Palais des Beaux-Arts.

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Le pari était osé ! Confier au belge Maximilien Dauber, spécialiste de l’Afrique, la réalisation d’un film sur Bruxelles, ville européenne de la culture en cette année 2000. Le résultat dépassa les espoirs les plus fous. Les Bruxellois eux-mêmes s’étonnèrent et s’émerveillèrent de découvrir une ville si riche, si belle, si exaltante. Et le film accueillit des milliers de spectateurs curieux et enthousiastes. Fiers d’être Belges et de voir se révéler « cette ville fantasque qui s’offre des rues hautes et des pans de montagne au centre d’un pays désespérément plat ».

« Cette cité en forme de coeur qu’on s’évertue , par manque d’imagination et de poésie, à habiller en pentagone ».

« J’aime cette capitale féminine qui se cache sous un air de province » , dit Maximilien Dauber. Le public d’Exploration du Monde aussi, qui a réservé à « Bruxelles, ... ma belle » l’un des plus sûrs triomphes enregistrés au cours de 50 années d’existence.

 

Paulette Dubrulle Adac

 

 

 

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BRUXELLES... MA BELLE

 

26 & 90 minutes

 

Voilà une ville dont on parle partout sans jamais la connaître. Une belle provinciale qui cache ses atouts de capitale sous un discret manteau végétal.

Si Bruxelles m’était contée, je dirais qu’elle est coquette sans étaler ses charmes, déroutante dans son apparente absurdité, séduisante dans sa familière simplicité. Bref, elle a de belles manières... Elle se la joue royale sans ostentation, culturelle sans donner de leçon, originale sans en tirer prétention. Il faut une certaine disposition d’esprit pour l’aborder.

Un peu de dérision, d’espièglerie, peut-être, une propension au surréalisme, dit-on !

Sous un ciel souvent mouillé, elle donne pour ceux qui s’y abandonnent, chaud au coeur et au ventre. Sans trop d’indécence, ce film va vous dévoiler les dessous artistiques, urbains et parfois secrets de cette belle inconnue, reine de l’Europe.

 

Film réalisé grâce au soutien du Ministre du Tourisme en région bruxelloise - Commission Communautaire Française.

 

 

 

 

Cinéaste voyageur, il arpente le monde caméra à l’épaule. Max Dauber signe un exceptionnel portrait de sa ville natale (...) Un long métrage soigné, lumineux, intimiste, est un film d’amour dédié à la ville où il a ses racines (...) Cette ville verte déploie sa personnalité nostalgique, surréaliste et breughelienne. Le canevas du film, travaillé en profondeur, donne de la légèreté à un document original.

 

Marcel Leroy - Le Soir illustré

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Au sein d’une programmation qui alterne la découverte de terres lointaines, comme le film Antarctique d’Alain Hubert, et celle de contrées plus proches, comme Irlande de Jean-Michel Bertrand, lh"a séance préparée par Maximilien Dauber ne manque pas de nombreux attraits.(...) Une rencontre en toute sensibilité pour une ville plurielle, et qui ménage de nombreuses surprises à côté des incontournables.(...) Le film en entier respire de cette approche « du fond du coeur » menée par un auteur dont le commentaire en direct traduit d’ailleurs aussi la passion.

 

Anne Hustache

Mensuel du Palais des Beaux-Arts

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Maximilien Dauber a eu la délicate mission de mettre en valeur les aspects exotiques de notre capitale.

 

La Dernière Heure

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Ce pourrait être un personnage de Stendhal. C’est un cinéaste. Né à Bruxelles, Maximilien Dauber a plutôt l’habitude de traîner du côté du Sahara que du côté de la place du Jeu de balle. Quoique... Dans des rencontres du petit matin, il puise dans les Marolles toute « l’instabilité émotionnelle » qui lui permet de porter sur Bruxelles un regard un brin passéiste, un brin nostalgique. C’est à lui, que l’Association des arts et de la culture s’est adressée pour assumer la réalisation d’un film sur Bruxelles, destiné à transporter aux quatre coins de la planète l’image d’une capitale en perpétuel mouvement.

 

Alain Gerard - Le Soir