MAXIMILIEN
DAUBER

<

CARNETS D'EGYPTE

 

L’Egypte que Yers et moi fréquentons depuis de nombreuses années nous donne encore l’illusion d’être assis à la terrasse d’un de ces vieux carrefours de l’histoire. On y sirote un Orient bien à soi, à son gré, à son humeur.

On y flâne, le crayon à la main, entre les rayons du grand bazar de la vie où s’étale la quotidienneté de ces mille petits riens à saisir, de ces curiosités du coeur et de l’esprit que nous avons collées jour après jour dans l’album de notre imaginaire intitulé si joliment « souvenirs de voyage ». Il nous en reste des jeux de plumes, quelques taches d’encre, des crayonnages esquissés sur un vieux vélin florentin et abandonnés à votre libre examen.

 

>